Les demandeurs d’emploi ont eu une drôle de surprise en découvrant mardi matin cette annonce sur le site belge de l’Office régional bruxellois de l’Emploi.
« Recherche musulman alcoolique et allant au Casino pour attentat sympa ».
Une fausse offre d’emploi qui pourrait aux premiers abords donner l’impression qu’il s’agit d’une blague raciste mais lorsque l’on apprend que c’est le site satirique Nordpresse qui en est à l’origine on y regarde à deux fois avant de se prononcer.
Cette “offre” fait référence à l’auteur de la fusillade de Las Vegas aux Etats-Unis le 1er octobre 2017.
Selon les dernières informations aujourd’hui démenties, Stephen Paddock qui a commis un véritable massacre ayant entraîné la mort de 59 personnes et des centaines de blessés se serait reconverti à l’Islam. Une «information» transmise par le groupe terroriste Daesh qui a d’ailleurs profité de l’occasion pour revendiquer l’attentat.
La fausse offre d’emploi a été publiée durant 19 minutes sur le site d’Actiris avant d’être retirée a expliqué Jan Gatz le porte-parole de l’ORBEM.
« L’organisme propose un service aux employeurs, qui peuvent publier gratuitement et rapidement leurs offres d’emploi », ce qui expliquerait l’incident selon le porte-parole, avant d’ajouter que: « L’offre est donc publiée directement sur internet, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucune vérification. Nous avons une équipe qui regarde les offres envoyées. On vérifie si elle est vraie et si elle respecte les lois, notamment sur l’anti-discrimination. »
Mais alors comment expliquer qu’un tel texte puisse être publié si les annonces sont préalablement contrôlées ?
Le site satirique avait cependant pris soin de décliner la responsabilité d’Actiris en indiquant sous l’annonce : « Attention! Le texte de l’offre d’emploi a été rédigé par l’employeur et qu’Actiris n’est pas responsable de son contenu et des éventuelles infractions à la législation en vigueur », a souligné M. Gatz sans toutefois justifier le manque de rigueur de son personnel.
Rendons tout de même grâce à Nordpresse qui en dehors de nous faire rire, appuie toujours là où ça fait le plus mal.
