Bruno Questel, député LREM invité sur le plateau de CNews affirme, selon lui, que la majorité des policiers municipaux n’ont pas choisi d’exercer ce métier par vocation mais « parce qu’ils ont loupé un examen » et finissent en « pénitentiaire » pour les moins doués d’entre eux.
?Bruno Questel (député LREM)?
« On ne devient pas policier municipal par vocation, bien souvent on a loupé un examen. Et après si on loupe aussi celui-là, on se replie sur la pénitentiaire » pic.twitter.com/5Q497Lst1N
— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) November 19, 2020
Proposition de loi sur la Sécurité globale
Ce mardi 17 novembre 2020, le groupe LREM présentera en séance publique sa proposition de loi sur la sécurité globale. Ce texte s’inscrit dans la foulée du Schéma national du maintien de l’ordre promulgué le 16 septembre dernier par le ministre de l’Intérieur.
L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, autre que son numéro d’identification individuel, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » et que cette diffusion a pour « but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».
Le groupe LREM a présenté en séance publique sa proposition de loi sur la sécurité globale. Ce texte s’inscrit dans la foulée du Schéma national du maintien de l’ordre promulgué le 16 septembre dernier par le ministre de l’Intérieur.
L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, autre que son numéro d’identification individuel, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » et que cette diffusion a pour « but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».
De son côté, le journaliste David Dufresne, connu pour son travail sur les violences policières pendant le mouvement des Gilets Jaunes, a publié une quarantaine de vidéos de journalistes, de chercheurs, d’avocats ou de militants qui expliquent pourquoi cette loi est une atteinte fondamentale à la liberté d’informer.