Le métro, un endroit prisé par les prédateurs sexuels. Quelles sont femmes qui n’ont pas été confrontées, au moins une fois dans leur vie, à ce genre de situation ? Les pervers profitent de la promiscuité d’une rame de métro pour se frotter aux femmes, trop effrayées pour réagir.
Toutefois, certaines osent faire face à leur agresseur. C’est le cas d’Adélaïde, qui après avoir subi des attouchements dans le métro parisien, ne s’est pas contentée de fuir sans demander son reste, au contraire elle a suivi le pervers.
La jeune femme de 35 ans était à la station Gare de Lyon, lundi soir sur le quai de la ligne 1.
Soudain un homme la «frôle» et lui « touche les fesses », surprise, Adélaïde se retourne et au lieu de s’enfuir, l’homme lui fait « un clin d’œil », « Il avait un regard glaçant », explique la jeune femme.
Malgré sa peur, Adélaïde prend son téléphone et le film, car dit-elle « Sans vidéo, vous n’êtes pas crue ».

Durant deux longues minutes, elle le suit au pas dans les couloirs du métro et à plusieurs reprises, l’homme se retourne en lui lançant des « petits sourires en coin

». Puis il lui fait face en la fixant longuement, mais loin d’être intimidée, elle continue à le filmer malgré la peur qui l’étreint tout de même un peu, avoue-t-elle.
Aussitôt rentrée chez elle, elle poste la vidéo sur Twitter. Un policier l’a contacte et lui conseille d’appeler la Sûreté régionale des Transports qui avait déjà ouvert une enquête.
Après avoir visionné la vidéo, des policiers spécialisés dans les infractions à caractère sexuel sont intervenus rapidement pour empêcher que les images de vidéosurveillance de la RATP ne soient supprimées.
La Sûreté Régionale des transports conseille de dénoncer rapidement les agresseurs, car les bandes de vidéo surveillance sont supprimées au bout de 48 heures.

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