Ce mercredi 14 avril, le président de l’association, Mourad Elajouti, a annoncé sur son compte Twitter que le club laissait aux familles le soin de poursuivre ou d’abandonner les poursuites contre Brahim Bouhlel, Zbarbooking et Hedi Bouchenafa, dont deux sont en détention préventive à Marrakech, révèle TelQuel.
La poursuite pénale dans le Procès B.B et Zbarbooking est engagée il n y aucun pas en arrière, il s’agit de la demande civile qui est généralement une compensation financière demandée par l’association qui a entamé le procès.
— Mourad Elajouti (@Elajouti) April 14, 2021
Les familles, seules habilitées à poursuivre ou pardonner
Dimanche 4 avril au soir, les trois hommes, attablés sur une terrasse à Marrakech, avaient provoqué un tollé sur la Toile après la diffusion d’une courte séquence se voulant humoristique.
En une poignée de minutes seulement, Brahim Bouhlel diffusait, en des termes triviaux et grossiers, des propos dégradants et sexistes envers les femmes marocaines — “Ce que j’aime bien, ici, c’est toutes les p… que je paie 100 dirhams” — et mis en scène des enfants marocains, les qualifiant en voix off de “bande de fils de p…”. Face à la polémique, les trois accusés ont présenté leurs excuses, invoquant une vidéo “parodique”.
Prison ferme possible
Selon les chefs d’accusation retenus, le droit marocain considère des délits passibles de peines allant jusqu’à cinq ans de prison, a indiqué l’avocat Mourad Elajouti, à l’origine du signalement de la vidéo au parquet.
Face à la polémique, les accusés ont présenté leurs excuses, invoquant une vidéo «parodique».
«Ma seule intention de comédien était de faire rire et non de heurter la sensibilité de qui que ce soit», a assuré Brahim Bouhlel dans une publication sur Instagram.