Idriss Sihamedi, le fondateur de l’association BarakaCity, comparait vendredi devant le tribunal correctionnel d’Evry (Essonne) pour « harcèlement au moyen d’un support numérique », après qu’une plainte a été déposée par la chroniqueuse de radio Zohra Bitan.
Avant son procès, Idriss Sihamedi a tenu à diffuser des messages vidéos sur son compte Twitter afin de transmettre sa version au plus grand nombre en cas « d’incarcération » malgré un casier judiciaire vierge.
Une trace… avant mon procès. pic.twitter.com/NRKpwGUlmw
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) December 4, 2020
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) December 4, 2020
Dissolution de BarakaCity
Le Conseil d’Etat a confirmé la dissolution de l’association humanitaire BarakaCity, ainsi que la fermeture de la mosquée de Pantin, mercredi 25 novembre. Dans les deux cas, le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté les demandes de suspension laissant ainsi 47 employés sur le banc et plus de deux millions de bénéficiaires à travers le monde sans aide humanitaire.
Le juge des référés du Conseil d’Etat a confirmé, mercredi 25 novembre, la dissolution de l’ONG humanitaire Barakacity. Dissoute en Conseil des ministres le 28 octobre, l’association était dans le viseur de Gérald Darmanin depuis les interrogations que le fondateur de l’association, Idriss Sihamedi, envoyait via Twitter à Zineb el Rhazoui et Zohra Bitan sur la supposée duplicité de leur discours publics et leur train de vie privé.
Le ministre de l’Intérieur l’accusait d’ « [inciter] à la haine, [d’entretenir] des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, [et de se complaire] à justifier des actes terroristes. »
Le Conseil d’Etat a confirmé la dissolution de l’association humanitaire BarakaCity, ainsi que la fermeture de la mosquée de Pantin, mercredi 25 novembre. Dans les deux cas, le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté les demandes de suspension laissant ainsi 47 employés sur le banc et plus de deux millions de bénéficiaires à travers le monde sans aide humanitaire.
Le juge des référés du Conseil d’Etat a confirmé, mercredi 25 novembre, la dissolution de l’ONG humanitaire Barakacity. Dissoute en Conseil des ministres le 28 octobre, l’association était dans le viseur de Gérald Darmanin depuis les interrogations que le fondateur de l’association, Idriss Sihamedi, envoyait via Twitter à Zineb el Rhazoui et Zohra Bitan sur la supposée duplicité de leur discours publics et leur train de vie privé.
Le ministre de l’Intérieur l’accusait d’ « [inciter] à la haine, [d’entretenir] des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, [et de se complaire] à justifier des actes terroristes. »
Dans un communiqué, les avocats mandatés pour contester la décision de dissolution de l’association ont aussitôt annoncé leur intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme.
? Le juge des référés du Conseil d’État rejette la demande de suspension de la dissolution de l’association @Barakacity. Notre communiqué avec @BourdonWilliam2 ? pic.twitter.com/af1d81aSs0
— Vincent Brengarth (@v_brengarth) November 25, 2020
Nous faisons suite au Conseil d’État qui refuse notre requête.
Notre siège a déménagé dans un pays que nous communiquerons prochainement.
Nous dénonçons une décision injuste et nous nous inquiétons du sort de nombreuses associations et mosquées visées par le gouvernement Macron pic.twitter.com/bGhq5vEfym— BarakaCity International (@Barakacity) November 25, 2020