Les critiques menacent de boycotter la compagnie aérienne qui a renvoyé une employée ayant publié, sur Facebook, le placement du groupe candidat à l’Eurovision dans l’avion.
Le renvoi par El Al d’une employée à l’origine d’une publication Facebook critiquant le représentant de l’Eurovision a suscité des réactions enflammées et des menaces de boycott sur les réseaux sociaux.
Le groupe de steampunk, Hatari, qui s’était attiré les huées du public pendant la finale du concours de l’Eurovision le mois dernier, parce qu’il brandissaient des drapeaux palestiniens lors du décompte des votes, s’est poursuivi au-delà de sa présence contestée sur le plateau.
Après l’événement, une publication issue d’un groupe Facebook fermé El Al est apparue.
Un employé de la compagnie y divulguait le placement de la délégation islandaise dans l’avion, aux derniers rangs.
« Voilà comment la délégation islandaise sera traitée », a-t-elle écrit, laissant entendre que les places avaient été attribuées par vengeance du geste pro-palestinien.
Lorsque le groupe a découvert la publication à son retour en Islande, Hatari avait annoncé qu’il envisageait de déposer une réclamation auprès d’El Al.
Mardi, la Douzième chaîne révélait que l’employée avait été renvoyée.
Parmi les autres commentaires publiées sur la page Facebook d’El Al, on pouvait lire : « Honte à vous pour avoir renvoyé une hôtesse de l’air qui se soucie de la fierté nationale ! » et « Faites revenir l’hôtesse de l’air immédiatement ! ».
La Douzième chaîne a rapporté jeudi que l’hôtesse de l’air, qui n’a pas été identifiée, a assuré qu’elle travaillait encore pour la compagnie aérienne et qu’elle n’était pas au courant de l’agitation ambiante. « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je n’ai rien vu, rien entendu ».
Des sources au sein d’El Al ont néanmoins confirmé qu’elle avait été licenciée, mais que ce n’était pas lié aux places attribuées, dont elle n’est pas responsable, mais à la violation du règlement de la compagnie, car elle a photographié l’ordinateur d’El Al, divulguant ainsi des informations commerciales et contrevenant à la vie privée des passagers.
Le site d’information islandais mbl.is avait rapporté que le groupe avait obtenu les sièges du milieu aux trois derniers rangs de l’avion — un geste interprété comme une protestation de la part des employés d’El Al …