Etre célibataire signifie pour certains, la liberté de faire ce ce que l’on veut sans être assailli de reproches ou de se voir régulièrement solliciter pour de menus services.
Ce serait donc, pour mal de personnes, bénéfique. Mais qu’en est-il réellement ? Si l’on se réfère à une récente étude, il ne faudrait pas que la période de célibat soit trop longue. Car cela pourrait être dangereux pour la santé ! Et surtout pour celle des hommes.
Anne Vingggaard Christensen, une chercheuse danoise au centre de cardiologie de l’université de Copenhague a fait une découverte étonnante au cours de ses recherches sur les malades ayant subi une opération du coeur. En récoltant de nombreuses données communiquées par les hôpitaux sur un échantillon de 13 000 personnes, la jeune chercheuse est arrivée à des résultats pour le moins inquiétants.
Ceux et celles qui sont célibataires ont moins de chance de survivre durant l’année qui suit leur opération du cœur (pour divers motifs). Anne Vingggaard Christensen a également établi que les patients hommes sortant d’une hospitalisation en cardiologie ont deux fois plus de risques de décéder dans l’année de leur sortie, s’ils sont célibataires.
Pourquoi les hommes seraient-ils plus en danger que les femmes ? La réponse est, selon la chercheuse, d’ordre sociologique.
Sans vouloir tomber dans les clichés habituels, les hommes seraient par nature plus susceptibles de se reposer sur leur douce moitié lorsqu’ils sont souffrants. Alors qu’au contraire, les femmes supporteraient beaucoup plus facilement la maladie, la douleur et les contraintes physiques. Biologiquement et sociologiquement, elles sont plus fortes que les hommes. Elles sont donc beaucoup plus à même de s’occuper d’elles-mêmes lorsqu’elles sont souffrantes.
Le constat est que le célibat serait un facteur aggravant mettant en péril la rémission des patients après une opération lourde, ou une maladie grave.
Plusieurs études ont prouvé par le passé que la solitude n’est bonne pour personne et si elle est un choix pour beaucoup d’entre vous, il faudrait tout de même songer à vous caser, messieurs.. Sinon c’est à vos risques et périls.