Taha Bouhafs est devenu la cible des réseaux d’extrême-droite après son tweet envoyé à l’encontre d’Eric Zemmour et du magazine Valeurs Actuelles suite à la parution d’un article évoquant ses vacances à Marseille avec Assa Traoré.
« Depuis que je suis gamin, je vois Zemmour à la télé en train d’attiser la haine et d’expliquer que nous autres les arabes nous sommes des sauvages à dégager. Alors clairement, rien à foutre de vos états d’âme, je lui pisse dessus, lui et tous ses soutiens », a écrit le journaliste.
« J’ai pas de leçon d’antiracisme à recevoir de propagandistes d’extrême droite qui se pignolent sur ce sous-humain de zemmour », a écrit Taha Bouhafs.
« C’est une simple insulte, ça aurait pu être ‘sur-merde’ »
Sur Twitter, Taha Bouhafs ajourte « se faire traiter de nazi par les héritiers directs de la collaboration la plus servile, c’est cocasse ». Il a ensuite justifié les termes employés : « Pour la formule utilisée, c’est une simple insulte, ça aurait pu être tout aussi bien ‘sur-merde’ hein. Il n’y a qu’un cerveau malade de facho pour y voir une référence à Hitler ou que sais-je encore. Désolé mais on n’a pas tous pris langue nazie en LV2 ».
Jean Messiha n’a pas tardé à réagir : « Des années que nous disons que l’islamisme est un nazisme. Le militant islamiste Taha Bouhafs traite Zemmour de ‘sous homme’. La même sémantique (unter mensch) qu’utilisaient les Nazis pour qualifier les Juifs. Le totalitarisme islamiste doit être combattu et anéanti. D’urgence ».