Pendant que les réfugiés ukrainiens sont autorisés à traverser les frontières, les arabes et les africains se voient interdire l’accès par les gardes frontières, les laissant exposer aux frappes depuis plusieurs jours.
Traduction : nous sommes réunis, les Marocains, les Arabes et les Noirs, et de l’autre côté, les ukrainiens. Un bus arrive toutes les 15 min pour les récupérer et nous toutes les 4h et ils
choisissent qui va monter. Les frontières ne sont pas loin, elles sont à 100m à peu près… pic.twitter.com/VAGQwInctr— Anas Daif (@jnounaliste) February 27, 2022
« Nous sommes réunis, les Marocains, les Arabes et les Noirs, et de l’autre côté, les ukrainiens. Un bus arrive toutes les 15 min pour les récupérer et nous toutes les 4h et ils choisissent qui va monter. Les frontières ne sont pas loin, elles sont à 100m à peu près… », confie le Marocain. « Il y en a qui attendent depuis 3,4 voire 5 jours », poursuit-il.
D’autres personnes d’origine africaine s’écrient « Nous sommes des étudiants ! Nous sommes des étudiants ! »
Pendant que les ukrainiens sont autorisés à voyager sans pass vaccinal et sous les applaudissements de l’Europe, les africains, eux, sont refoulés par les gardes frontières et sont interdits de traverser.
Ils sont bloqués et sont exposés par les frappes
L’Histoire le racontera pic.twitter.com/cVsU2X0XKd
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) February 27, 2022
Conflit Russie-Ukraine
La Russie a rassemblé des dizaines de milliers de soldats le long de la frontière ukrainienne, un acte qui pourrait dégénérer en le plus grand conflit militaire sur le sol européen depuis des décennies.
Le Kremlin semble faire tous les préparatifs de guerre : déplacer du matériel militaire, des unités médicales, voire du sang, vers les lignes de front. Le président Joe Biden a déclaré cette semaine que la Russie avait rassemblé quelque 150 000 soldats près de l’Ukraine. Dans ce contexte, les pourparlers diplomatiques entre la Russie et les États-Unis et ses alliés n’ont pas encore abouti à des solutions.