Un avion de la compagnie Transavia entre Paris et Tunis a été le théâtre d’une scène pour le moins surréaliste.
Comme nous le savons, les passagers de confession musulmane sont dans le collimateur des services de sécurité et lorsqu’ils voyagent, ils sont l’objet de toutes les suspicions.

Mais que dire de cet homme d’origine tunisienne âgé d’une quarantaine d’années ? Arrivé à l’heure pour prendre son avion ce 24 janvier vers Tunis, il prend place à bord de l’appareil sans attirer l’attention des autres passagers.
Alors que l’avion avait décollé depuis une trentaine de minutes, il hèle l’une des hôtesses et lui dit qu’il va effectuer sa prière. Refusant de la faire assis sur son siège, il informe qu’il va la réaliser debout dans le couloir séparant les deux rangées de sièges.
Plusieurs hôtesses tentent de le convaincre que ce n’est pas possible, et lui rappellent que le Code de l’aéronautique de l’aviation civile l’interdit formellement.

Le tunisien ne veut rien savoir, les stewards viennent en renfort, puis finalement l’histoire tourne à l’aigre, des mots sont échangés et le pilote est averti.
Par crainte que la situation ne s’envenime, le capitaine décide d’atterrir en urgence à l’aéroport de Nice.
Une fois au sol, plusieurs agents de la gendarmerie des transports aériens sont appelés à l’aide. Ils interviennent pour arrêter le voyageur, mais celui-ci résiste et se débat car il ne comprend pas l’origine de ce ramdam.
A plusieurs reprises, on l’entend crier «Allahou Akbar» et à l’adresse des autres passagers :

Intervenez vous autres Tunisiens, je suis tunisien !

Pour seule réponse, plusieurs passagers sortent leur téléphone et immortalisent la scène, alors que d’autres reprochent à l’homme son attitude.
Sorti manu militari de l’appareil, il est arrêté et auditionné par les forces de l’ordre.

L’avion n’a pas pu redécoller et le vol a été reporté au lendemain pendant que l’ensemble des passagers était hébergé par la compagnie aérienne dans un hôtel situé non loin de l’aéroport. Une passagère a décrit l’homme comme « psychologiquement instable » qui aurait agi contre son gré.
L’homme qui est de nationalité tunisienne a finalement été relâché au bout de quelques heures. Un examen médical a révélé qu’il était atteint de troubles psychiatriques, rapporte Le Parisien.

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