Yousuf_Deedat_victime dune fusillade

L’écrivain Yousuf Deedat, fils du célèbre prédicateur et théologien musulman Ahmad Deedat, a reçu une balle dans la tête devant le tribunal de la famille à Verulam, au nord de Durban en Afrique du Sud, ce mercredi.

Selon les médias locaux, Deedat, âgé de 66 ans, se dirigeait vers le tribunal lorsqu’il a été approché par un homme d’origine indienne qui a tiré une balle dans la tête avant de fuir les environs à pieds.

Quelques heures après l’attaque, les réseaux sociaux ont été envahis par la nouvelle de la mort de Yousuf Deedat. Toutefois, un parent présent aux côtés de sa femme Yasmin a déclaré qu’il était vivant, dans un état stable.

Après la fusillade, Deedat a été transporté par avion dans un hôpital pour recevoir des soins médicaux d’urgence. L’équipe de chirurgiens a réussi à stabiliser l’état de la victime mais Yousuf Deedat est toujours entre la vie et la mort. « Sa sœur Quarraisha est avec lui. Il est stable et vivant. »

Un ami de Yusuf Deedat a dit que la famille était sous le choc, ajoutant que Yasmin, femme de la victime, s’était enfermée dans la prière.

TimesLIVE a rapporté plus tôt que la société de sécurité locale Reaction Unit avait dépêché une équipe dans l’enceinte du tribunal vers 8h30 après avoir reçu plusieurs appels rapportant la fusillade.

« À son arrivée, la victime Yousuf Ahmed Deedat a été retrouvée allongée face contre terre sur le trottoir. Il avait subi une seule blessure par balle à la tête », a déclaré Prem Balram, porte-parole de l’Unité d’action.

« Selon des témoins, il se dirigeait vers le tribunal quand il a été approché par un homme qui a tiré une arme à feu et l’a abattu une fois avant de fuir les environs à pieds. »

« Un officier de sécurité qui a été témoin de l’incident a poursuivi le suspect qui est monté dans une voiture Mazda blanche en attente sur Groom Street et s’est enfui. La victime était stabilisée sur place par des ambulanciers », a expliqué le porte-parole de l’unité d’action.

Le porte-parole de la police, le Col Thembeka Mbele, a déclaré que le motif de l’attaque était inconnu, ajoutant qu’un cas de tentative de meurtre faisait l’objet d’une enquête.

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