Catherine Blein, conseillère régionale de Bretagne ex-RN avait justifié l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande qui a tué 51 musulmans en mars 2019 par un tweet hallucinant :

Œil pour œil.

Pour l’élue aujourd’hui non-inscrite mais «Identitaire avant tout», ce tweet était une «réaction épidermique».

C’est l’excuse qu’elle a fourni au tribunal correctionnel de Saint-Brieuc où elle a comparu jeudi, poursuivie par l’Observatoire national contre l’islamophobie (CFCM).

Devant la police, elle avait déjà reconnu l’exagération de ses propos.

Bien qu’elle semble faire amende honorable devant la justice, son compte Twitter continue encore actuellement d’alimenter la haine de l’autre.

Juste quelques jours avant sa convocation, on pouvait y lire :

Vous payez les frais des clandestins, vous allez offrir des PMA aux lesbiennes et aux transsexuels… mais vos ponts vont continuer à s’effondrer.

Elle s’en prend également à cette «nomenklatura qui se donne bonne conscience à peu de frais» en disant stop à la haine contre les musulmans en France.

Une extrême de l’extrémisme, même le RN l’a exclue en 2017 pour avoir déclaré qu’il

Fallait éradiquer l’islam de notre sol par principe de précaution.

Le parquet ne s’est pas laissé berner. Huit mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité.

L’avocate de l’association contre l’islamophobie, maître Khadija Aoudia, avait plaidé l’apologie du terrorisme, la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence.

Son sort sera fixé le 23 janvier 2020.

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