Pour Amine El Khatmi, président du Printemps républicain, « La gauche s’est coupée du peuple »
Malgré tous ses postes de conseiller a Avignon, il trouve le temps d’écrire un ivre : «Combats pour la France» (aux éditions Fayard)
Il était l’invité d’André Bercoff, vendredi 13 décembre sur Sud Radio dans «Bercoff dans tous ses états».
Il voudrait mettre en garde cette nouvelle génération vivant dans les banlieues contre le discours victimaire et revanchard envers la France.
Mais aussi avertir cette gauche qui s’est coupée du peuple par lâcheté, paresse intellectuelle, communautarisme et volonté de séduire un électorat qu’elle avait perdu.
La gauche s’est vautrée dans des postures morales, considérant que des inquiétudes exprimées par des Français faisaient le jeu du Front national.
Il estime qu’elle
À traité des millions de Français de réactionnaires, de fachos, simplement parce qu’ils faisaient état d’une crainte, d’une peur pour l’avenir du pays, d’une forme d’insécurité culturelle.
Elle n’a pas su répondre à tout ces Français qui disent «ne pas être racistes mais qui aimeraient que l’on prenne en compte les peurs qui sont les leurs».
Il y a des gens dans ce pays, des intellectuels, des responsables politiques, qui considèrent qu’un arabe ne peut être qu’une victime et donc, attendent de moi un discours victimaire, un ressentiment à l’égard de la France Il faudrait que je vienne me plaindre, geindre et accuser la France d’être un pays islamophobe et raciste.
Pour Amine El Khatmi,
Le discours victimaire avec lequel on assomme les jeunes dans les banlieues est terrible, parce qu’on les assigne à résidence identitaire. – Il – décourage, et insinue que malgré tous leurs efforts, ils n’y arriveront pas parce que ce pays ne veut pas d’eux.
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