La garde à vue de Billal Righi a été levée lundi soir sans qu’aucune charge ne soit retenue contre le président de l’ONG Ummah Charity, a indiqué ce mardi le parquet de Senlis.
Bilal Righi avait été interpellé « à l’issue d’une perquisition dite « administrative » autorisée par le juge des libertés et de la détention spécialisé », a précisé le procureur Jean-Baptiste Bladier. Il ajoute que « le refus de l’intéressé de communiquer la clé de déchiffrement de ses ordinateurs et téléphones portables » a engendré son placement en garde à vue, mais que celle-ci n’a « jamais été motivée par un quelconque lien avec l’assassinat de feu Samuel Paty », indique France 3 régions.
Perquisition au sein de l’ONG
Fondée en 2010 et basée à Creil, Ummah Charity est une « organisation humanitaire française de solidarité internationale et de développement qui vise à alléger les souffrances des populations les plus démunies du monde ».
Ces opérations, décidées à la suite du Conseil de défense tenu dimanche, ne ciblent pas des individus « en lien forcément avec l’enquête » sur l’assassinat de Samuel Paty mais visent à « faire passer un message: (…) pas une minute de répit pour les ennemis de la République », a affirmé le ministre de l’Intérieur sur Europe 1.