L’« affaire Omar Raddad » qui a défrayé la chronique et fait couler beaucoup d’encre en 1991 suite au mystérieux meurtre de Ghislaine Marchal, une riche veuve de 65 ans, vient de connaître un nouveau rebondissement.

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Car si le jardinier de Madame Marchal a été gracié, il n’en a pour autant jamais été innocenté et tout le long de son incarcération il n’a eu de cesse de clamer son innocence et malgré les années de galère derrière lui, il s’est fait un point d’honneur à rétablir la vérité.
La loi du 20 juin 2014 qui assouplit les critères en vue d’obtenir la révision d’un procès, permettra peut-être à Omar Raddad de faire réviser le sien. Son avocate, Sylvie Noachovitch a obtenu du parquet de Nice que de nouveaux prélèvements soient effectués sur deux portes et un chevron trouvés sur le lieu du crime. C’est sur les deux portes que l’énigmatique inscription en lettres de sang « Omar m’a tuer » a été découverte et sur laquelle ce sont notamment basés les enquêteurs pour incriminer le jardinier.

Après plusieurs rejets de révision de son procès, Omar garde espoir après l’annonce faite par son avocate estimant, vendredi, que l’exploitation de ces traces d’ADN permettra « de découvrir qui est le véritable meurtrier ». « Cette nouvelle étape est fondamentale a déclaré Me Sylvie Noachovitch sur France Info. « On peut désormais dire avec certitude qu’il y a des ADN exploitables. On va savoir dans ces conditions qui est le meurtrier ».
Poursuivant son argumentation, elle précise : « Il y a notamment un même ADN relevé sur une porte et un chevron qui est mélangé au sang de la victime. Il n’y a donc aucune raison de douter qu’il s’agit de celui de l’assassin. »
Ajoutant : « Si cet ADN ne se trouve pas dans le fichier Fnaeg (Fihier national automatisé des empreintes génétiques), on dispose de moyens de faire d’autres actes par rapport aux protagonistes de cette affaire. Je veux un nom, celui de l’assassin. Et la Cour de cassation n’aura pas d’autre choix que de demander la révision du procès ».
Quoiqu’il en soit, l’avocate assure que son client est « un homme plein d’espoir, de joie, de bonheur mais il est également impatient car il clame son innocence depuis trop longtemps ».

L’homme qui a été privé de sa liberté durant plusieurs années devra encore attendre un peu pour voir la vérité éclater au grand jour. Le parquet a estimé que l’exploitation des traces d’ADN aura lieu « dans les mois qui viennent » tout en indiquant qu’il fallait toutefois se montrer « extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces, qui peuvent provenir des protagonistes de l’affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits ».

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