Suite aux nombreux actes islamophobes, qui ont défrayé la chronique récemment en Australie, la communauté musulmane australienne contre-attaque d’une manière peu banale, plutôt que de se refermer un peu plus sur elle-même.
Le racisme trouve son origine dans l’ignorance de l’autre et l’’islamophobie est due à une méconnaissance de l’Islam. Pour pallier à ce problème de plus en plus récurant dans le monde, les australiens musulmans décident de prendre le taureau par les cornes. Une dizaine de mosquées ont ouvert leurs portes et espèrent accueillir un grand nombre de non musulmans intéressés d’en connaitre davantage sur l’Islam.
Les préjugés, les aprioris qui habitent un grand nombre de personnes étrangères à l’Islam, pourront peut-être « sauter » à ce contact étroit.
C’est l’espoir que nourrit Samier Dandan, président d’une association musulmane, qui déclare que ces journées portes ouvertes sont « la première initiative entreprise sur une plate-forme nationale dans le but de briser les idées fausses et les perceptions négatives sur l’Islam » (The Sydney Morning Herald).
La surmédiatisation de l’Islam, largement négative, présenté, à tort, comme une remise en cause de la laïcité sur le plan intérieur, et comme la source du terrorisme, sur le plan international. Autant dire, que le changement des mentalités occidentales sera un chemin parsemé d’embûches
L’Islam, religion de paix et de partage, c’est dans ce sens, que Samier Dandan a pris l’initiative de ces journées portes ouvertes : « Nous invitons tous les musulmans et les non musulmans en particulier à partager l’expérience de ce qui se passe dans la vie quotidienne d’un musulman et ce qui se passe à l’intérieur de la mosquée ».
Parmi les non musulmans, le pasteur Brad Chilcott confie : « C’est une occasion vraiment importante pour en savoir plus sur nos voisins et amis musulmans et comprendre leur point de vue ».
Nous espérons que ces événements auront pour résultat, de persuader, les opposants à l’Islam, de porter un autre regard et oublier les clichés imposés par les médias. En Australie, les musulmans, eux, ont décidé de ne pas rester les bras croisés.
