En 2014 le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait participé à l’évacuation d’urgence de 19.000 musulmans vivant à Bangui et dans d’autres régions de la République centrafricaine en raison des massacres perpétrés par les milices chrétiennes anti-balaka contre la population musulmane.
Un an plus tard, de nombreux musulmans ont souhaité regagner leurs habitations pensant le conflit terminé.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Malheureusement, il n’en est rien comme le dénonce Amnesty International dans un rapport qui révèle que les milices anti-balaka, en majorité chrétiennes et animistes toujours actives dans la région, menacent continuellement les musulmans qui sont « contraints à abandonner leur religion ». « Les milices armées anti-balaka empêchent des musulmans (…) de pratiquer leur religion ou de s’en revendiquer en public » affirme le rapport.
Poussés à bout, les musulmans après avoir subi les pires exactions sont atteints dans ce qu’ils ont de plus cher, la foi. Toujours selon le document d’Amnesty International, les musulmans « ont été menacés de mort afin qu’ils se convertissent au christianisme » ils « sont pris pour cible en toute impunité » là où les forces de paix de l’ONU sont absentes.
Le témoignage d’un jeune centrafricain en dit long sur l’angoisse qui étreint la communauté musulmane :
« Nous n’avions pas d’autre choix que de rejoindre l’Eglise catholique. Les anti-balaka ont juré de nous tuer si nous ne le faisions pas »
Massacrés car coupables d’être musulmans par les forces armées Centrafricaines, reconverties dans la milice «terroriste» Anti-Balaka. Une épuration ethnique et religieuse que la communauté internationale et les pays arabes ont pris soin de passer sous silence.
Un génocide à l’échelle Centrafricaine, où les Anti-Balaka filment leurs propres forfaits et les publient sur Youtube. On aperçoit des musulmans capturés allongés et égorgés à la machette, sans distinction d’âge ou de sexe, mais ça vous ne risquez pas de le voir dans le journal de 20h.