Le terrible drame est survenu lundi 12 décembre aux alentours de 18h, le petit Rasene, 5 ans, est percuté de plein fouet par un utilitaire dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis. Traîné sur 200 mètres l’enfant n’a pas survécu à ses blessures.
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Un drame qui a ému ses voisins, ses enseignants et camarades de classe mais aussi des centaines d’anonyme qui se sont rassemblés samedi pour une marche blanche dédiée à sa mémoire.
Benjamin d’une famille de trois enfants, il était apprécié de tous les habitants de sa cité du Franc-Moisin.
Ses voisins sont encore sous le choc, une dame se souvient du petit Rasene : « On le voyait faire du vélo avec son papa qui distribuait des prospectus dans le quartier. », une autre évoque avec émotion son père si présent et qui ne manquait jamais de conduire son garçon à l’école.
« C’était un papa poule. C’était son plaisir d’emmener ses enfants à l’école. Il venait tout le temps les chercher à vélo. Quant à la mère, elle était au bled ». »
Alors pour montrer leur solidarité à la famille frappée par ce tragique événement, plusieurs mamans ont lancé une collecte destinée à venir en aide aux parents.
Munies de tables qu’elles ont installées devant les écoles du quartier, les mamans ont fait du porte à porte pour récolter des dons en argent qui serviront à l’inhumation du jeune enfant.
L’école de Rasene a annulé la fête de fin d’année, les enfants et les institutrices n’avaient plus le cœur à la fête.
« Tout le monde est triste. C’est terrible, on n’a pas les mots. On pensait qu’il allait vivre », confie Maria, maman d’un camarade de classe de Rasene, elle avoue ne pas avoir eu le courage de lui annoncer la terrible nouvelle.
Mais dans le quartier la colère a remplacé la tristesse et les plus grands sont révoltés par le comportement du chauffard qui a pris la fuite.
« Un petit de 4 ans tu t’arrêtes ! ». « Le daron, il a même pas pu dire un mot. Il était choqué de ouf. », a lancé l’un d’eux qui se souvient du jour de l’accident. Le père s’est approché de son petit garçon, l’a soulevé pour l’emmener à l’abri dans la mosquée où il avait l’habitude de prier.
Aux dernières nouvelles, le chauffard et son véhicule sont toujours introuvables.
Innâ lillahi wa innâ ilayhi râji’ûn