Un phénomène inquiétant bien connu sous nos contrées occidentales, mais beaucoup moins dans les pays du Maghreb, le kidnapping d’enfants qui fait la Une de la presse depuis de nombreuses années en Europe s’est exporté en Algérie.
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Depuis quelques temps, l’Algérie voit nombre de ses enfants de bas âge régulièrement enlevés et retrouvés morts. La Wilaya de Mila à l’est de l’Algérie vient d’être frappée par le malheur, celui de la perte de l’un de ses enfants, Anès Mahfoud Berjem, kidnappé il y a trois semaines et dont le corps vient d’être retrouvé non loin d’un égout près d’une forêt située dans la Wilaya.
Malheureusement Anès est loin d’être la seule victime de ces enlèvements à la chaîne, à quelques jours d’intervalle c’était Abderahim Grine qui était assassiné après avoir été enlevé. La Protection civile a fait, le 26 septembre dernier, la macabre découverte dans une forêt située au lieu-dit Djermane dans la Wilaya de Sétif. Mais dans ce cas, c’est le père de l’enfant qui aurait intenté à sa vie et avoué son crime après son arrestation.
Hormis ces deux tristes cas, on compte plus de 200 victimes de kidnapping en Algérie rien que pour l’année 2013.
Abderrahmane Arar, président du réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant NADA monte au créneau devant l’ampleur du phénomène. Pour Monsieur Arar, il faudrait rétablir la peine de mort dans les cas de kidnapping et de viols d’enfants. Dénonçant le manque de moyens et d’infrastructures mis en place dans le renforcement de la sécurité et des loisirs des enfants, il déclare sur Ennahar TV : « En dépit du renouvellement de toutes les lois visant à protéger cette frange fragile de la société, rien de concret n’est fait ».
Ajoutant: « Chaque quartier nécessite toutes les prestations sociales et les centres de loisir possibles pour prendre en charge nos enfants. Il est temps de revoir l’aménagement des quartiers en Algérie. Les gens n’ont pas besoin juste d’un logement, mais d’un cadre agréable qui puisse protéger les enfants de la criminalité ». Un appel qui sera, nous l’espérons, entendu par les autorités algériennes.