Les musulmans continuent à subir les humiliations incessantes de manière quasi quotidienne. Le temps du respect et de la tolérance est bel et bien révolu.

A la suite des attentats, les bavures policières vont bon train, les perquisitions s’enchaînent en masse, et les débordements ultra-violents sont de taille.

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Le CCIF nous rapport un fait terrible qui s’est produit le 17 novembre dernier.

A 5h00 du matin, la police débarque au domicile (en défonçant la porte) des parents de M.R, en pensant qu’il habite toujours en ce lieu.

Apeurée, la maman de M.R implore les policiers de faire moins de bruit, car son mari, en plus d’être âgé, est cardiaque et atteint d’un cancer.

« Tout le monde meurt ! Tout le monde a le cancer ! » hurle un policier.

Ils se dirigent à grande vitesse vers la chambre du frère de M.R. Alors qu’ils tentent de défoncer la porte, verrouillée, la clef tombe sur le sol, à l’intérieur de la chambre. « Attendez ! Attendez ! » s’exclame le frère, s’apprêtant à ouvrir. Trop tard, les policiers défoncent à nouveau la porte, et le frappent.

Les forces de l’ordre, qui n’ont rien trouvé dans l’appartement, sont informées que la personne qu’ils recherchaient n’habite plus chez ses parents, qu’il est marié et qu’il habite désormais ailleurs.
Une équipe de policiers reste chez les parents, l’autre se rend chez le couple.

Le suspect est menotté, coupable de « radicalisation » : il porte une barbe, on dit de lui qu’il serait devenu introverti et ne sortirait plus de chez lui.

Un policier monte voir la femme, enceinte. Cette dernière demande s’il elle peut se couvrir. Le policier lui répond : « Ah et puis quoi encore ? Si vous voulez vous couvrir, portez votre barbe et votre djellaba, vous n’avez rien à faire ici, votre religion c’est chez vous, si vous n’êtes pas contents vous rentrez chez vous, on n’a pas besoin de voir des barbus et des voilées dehors ! ».

Après lui avoir demandé si elle portait le voile, d’autres policiers s’exclament, d’un ton moqueur : « Oui oui y’a ses capes ici ! ».

Mme R, qui est myope, demande à mettre ses lunettes, afin de voir qui est encore avec elle. Le policier, qui finit par accepter, les lui arrache avant de les jeter violemment.

« Qu’est-ce que tu fais avec ça » hurle t-il, en tombant sur une paire de chaussures à talons, trouvés dans son trousseau de mariage.

– On me l’a offerte, répond-elle.

– Ah ça ne se porte pas avec le voile ! » lance t-il, toujours aussi méprisant.

« Ca porte des grandes marques ! » s’exclament quant à eux les policiers en fouillant dans les vêtements du mari.

La perquisition prend fin. En quittant les lieux, les policiers trouvent les inscriptions « Caf » et « Sécurité Sociale ». L’un des policiers n’a alors pas pu s’empêcher de crier « Bien sûr ça profite du système ! »

« De toute façon y a encore des places à Guantanamo » lance l’un d’entre eux avant de partir.

L’appartement a été fouillé de fond en comble : la nourriture, les vêtements, les livres, la poubelle, tout a été jeté par terre.

Partagez cette information afin d’en informer le plus grand nombre. Baraka’Allah ou fikoum.

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