L’ère nazie est de retour. Comment expliquer cet acharnement quotidien à faire d’un peuple désœuvré, désarmé, spolié de ses biens, les nouveaux martyrs du 21ème siècle ?
Cette barbarie, cette haine, n’a plus de limites. Femmes, enfants, personnes âgées, rien n’arrête la machine exterminatrice israélienne. Ce vendredi à l’aube, des colons israéliens ont investi la maison d’une paisible famille palestinienne située non loin de Naplouse pour y bouter le feu.
Les flammes se sont emparées de la petite maison, brûlant mortellement un bébé d’un an et demi tandis que son frère de 4 ans et ses parents ont été transportés à l’hôpital grièvement brûlés.
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C’est à l’aide de liquides inflammables et de cocktails molotov que les extrémistes israéliens ont voulu décimer la famille durant son sommeil, non sans avoir tracé des slogans racistes sur les murs du foyer de la famille Dawabsha, rapporte l’agence Ma’an.
Comme à l’habitude, les colons ont réussi à prendre la fuite comme des lâches sous l’œil bienveillant des soldats israéliens qui ont pour mission de protéger les colons et non les palestiniens. Netanyahou a condamné l’abjecte attaque, laissant entendre qu’une enquête serait diligentée.
Il s’est même rendu au chevet des victimes déclarant qu’il s’agissait d’un « acte de terrorisme » en parlant de l’infâme agression.
La colonisation des terres palestiniennes soutenue fermement par le même Netanyahou a ouvert la porte aux exactions les plus sordides de la part des colons dans le but de s’approprier les terres palestiniennes.
L’organisation israélienne Yesh Din estimait, en mai dernier, que 85,3% des plaintes de Palestiniens après les attaques de colons étaient classées sans suite. L’Etat hébreu, qui favorise la construction de colonies, est responsable de cette recrudescence d’actes terroristes visant les palestiniens.
