Pendant que certains politiciens s’ingénient à minimiser voire à nier l’islamophobie, la violence à l’égard des musulmans explose à travers la planète.
Comme un seul homme, les gouvernements occidentaux se sont accordés pour faire de tous les musulmans des terroristes, un rôle qui ne sied pas avec celui de victime, d’où cette attitude à dénier la réalité.
Mais peut-être que cette énième affaire leur fera changer d’avis ?
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Après avoir accompli sa prière à la mosquée à Hollis aux Etats-Unis mercredi dernier aux alentours de 22h30, un musulman d’origine guyanaise portant le qamis (vêtement traditionnel musulman) est sauvagement attaqué par trois jeunes hommes aux abords du Centre d’études islamiques sur la “Jamaïque Avenue” à New York.
Sans aucune raison, puisque le vol n’est pas le mobile de l’agression, il va être frappé avec une violence inouïe au point qu’il est amené d’urgence à l’hôpital pour y subir plusieurs interventions chirurgicales.
L’acharnement dont ont fait preuve les trois hommes sur Mohamed Rasheed Khan âgé de 59 ans ne laisse aucun doute sur leurs intentions, celles de vouloir en finir avec Mohamed pour la seule raison qu’il est musulman.
Pourtant face à l’évidence, les autorités refusent de conclure à un crime islamophobe. La police fait état de coups portés sur le visage et la tête de Khan sans que les agresseurs ne prononcent un mot. Le NYPD confirme que le vol n’est pas le motif du vol et écarte donc le crime crapuleux.
D’après le Conseil sur les relations américano-islamiques de New York (CAIR-NY), les suspects « auraient été vu rire lorsqu’ils ont quitté les lieux de l’attaque ».
Mohamed Khan est dans un état jugé sérieux par les médecins, il a subi de multiples lacérations au visage ainsi qu’une commotion cérébrale et un gonflement du cerveau comme en témoigne la police.
Pour l’heure il est dans l’incapacité de parler ou même d’ouvrir les yeux, en attendant d’être une nouvelle fois opéré.
« Nous exhortons la police de New-York à intensifier les patrouilles dans la zone de la mosquée, en particulier pendant les activités liées au jeûne du Ramadan », a déclaré le directeur exécutif du CAIR-NY, Afaf Nasher, dans un communiqué.
Les caméras de surveillance vont être visionnées par les autorités qui espèrent faire la lumière sur cette triste affaire. Mais il ne s’agit que d’une nouvelle agression islamophobe à relégué dans la rubrique faits divers pour être aussitôt oubliée.