L’éducation nationale sphère de sécurité pour nos chérubins est une ère résolument révolue, depuis que celle-ci est devenue un adversaire néfaste accusant de jeunes enfants musulmans d’apologie de terrorisme. Pouvons-nous encore nous fier en toute sérénité à un système éducatif transformé en bras vengeur ?
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Le père de Wael 4 ans s’est sérieusement posé la question après que le lundi 13 avril alors qu’il se rend à l’école “les Sarrazins” chercher son fils, il remarque très vite une trace sous l’œil de Wael, il s’agit d’une profonde entaille représentant la lettre A. Stupéfait devant le tatouage appliqué à quelques millimètres seulement de l’œil de son jeune fils, il s’affole à l’idée que cela aurait pu s’achever de manière plus dramatique. Il demande des explications à son fils :
« Il m’a raconté que, pendant la matinée, alors qu’il était en salle de classe, l’un de ses camarades lui a fait ça avec un crayon cassé, pendant que les autres enfants étaient occupés dans un autre coin de la classe » déplore-t-il.
Ne faisant ni une ni deux, ce père de quatre enfants retourne à l’école pour exiger les explications de la maîtresse et de la directrice. « Elles m’ont dit qu’elles n’étaient pas au courant » relate-t-il.
Une situation bien étrange. Où était la maîtresse au moment des faits ? Pourtant le jeune Wael affirme qu’elle était bien présente, dès lors, pourquoi n’a-t-elle pas réagi ? Une entaille aussi profonde a certainement fait pleurer, voire crier le garçon ! De plus personne n’a pris la peine de prévenir les parents suite à l’incident.
Du côté de l’académie de Créteil et de la directrice c’est silence radio.
Le père de famille a porté plainte auprès du commissariat pour « violences volontaires » et dénonce la « négligence de l’établissement ». Le petit Wael n’est pas retourné à l’école depuis, traumatisé par ce qu’il lui est arrivé il refuse désormais d’aborder le sujet