Les dérives de l’état d’urgence vont bien au-delà des risques que les musulmans de la métropole encourent, perquisitions, dénonciations, arrestations arbitraires, assignations à résidence etc, etc… aujourd’hui tout est possible et nul n’est épargné.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

Mais cette discrimination est encore bien plus vicieuse qu’elle n’y paraît, elle s’est immiscée dans notre quotidien et nos habitudes prennent soudain une tournure cauchemardesque.
Une simple visite chez le médecin peut très vite tourner au rocambolesque, c’est exactement ce qui s’est passé en Gironde où un médecin ne s’est pas gêné pour agresser verbalement une musulmane à cause de son foulard.
Le 17 décembre 2015, Karima se rend en compagnie de son fils dans un centre hospitalier situé en Gironde afin de finaliser les modalités d’une intervention chirurgicale auprès du Dr X.

Son fils doit prochainement subir une opération chirurgicale et lors de son rendez-vous avec le médecin, Karima est abasourdie par son agressivité. Il lui reproche le port de son voile : « Depuis combien de temps êtes-vous en France ? », l’agresse-t-il. Ce à quoi Karima répond qu’elle est née en France.
Le praticien ne s’émeut nullement et persiste : « Savez-vous que le foulard que vous portez est un signe de non-intégration ? ». Devant un tel affront, Karima ne se laisse pas intimider et lui répond que son foulard ne l’empêche pas d’être française, une réponse qui ne calme pas plus le médecin qui la tacle : « Dans ce cas, vous devez porter un foulard bleu-blanc-rouge ! ».
Il va jusqu’à lui proposer d’aller s’installer dans des pays où le voile est toléré, car en France hurle-t-il : « Nous sommes en guerre, il faut savoir dans quel camp on est !!! ».
Lassée par tant de haine, Karima décide de quitter le cabinet médical sans oublier de préciser qu’elle ne compte pas laisser son fils entre les mains d’un islamophobe. Loin d’être au bout de ses peines, Karima apprend que celui-ci a fini par la dénoncer à la gendarmerie.
Sachant que les autorités risquent de prêter une oreille que trop attentive aux propos du médecin, elle prend contact avec le CCIF qui signale l’incident à l’ordre des médecins. Interpellé à ce sujet, le praticien rédige une réponse qui vaut son pesant d’or :

-84.png

« Monsieur le président,
J’ai effectivement rencontré Madame M. T. en décembre 2015 qui accompagnait un consultant, il m’a semblé au cours de l’échange que j’ai eu avec elle qu’elle pouvait être suspecte de dérive islamiste, surtout dans le contexte de l’attentat du Bataclan.
J’ai cru devoir l’en informer mais peut-on dialoguer avec des extrémistes ?
En tout cas j’ai fait une déclaration à la gendarmerie et j’ai ensuite été reçu pour une déclaration.
Cette personne devait être convoquée à la gendarmerie et le dossier transmis au procureur de la république , je ne connais pas les suites.
Dans l’état d’urgence et même de guerre plusieurs fois rapporté par le président et le premier ministre n’est-il pas du devoir de tout citoyen d’être vigilants ?

Veuillez croire M. Le président à l’expression de mes sentiments respectueux et dévoués. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici