Le camp de réfugiés Idomeni en Grèce ne désemplit pas. Le bidonville initialement prévu pour 1000 personnes compte aujourd’hui 13000 réfugiés syriens ou irakiens bloqués à la frontière entre la Grèce et la Macédoine.
Les autorités macédoniennes refusant le passage de ces migrants, ces derniers sont contraints de vivre dans des conditions exécrables.
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Ces réfugiés pataugent dans la boue et luttent contre le froid au quotidien.
La détresse est telle qu’un réfugié déclare même:
« Nous sommes en Europe depuis vingt jours mais nous n’avons pas trouvé où nous abriter en lieu sûr. Nous affrontons les conditions climatiques. En Syrie, nous combattions Daesh, maintenant nous luttons contre les conditions climatiques mais je pense que c’est pire que Daesh. Daesh a ses limites alors que la nature n’en a pas. »
Au milieu de ce chaos sans nom, on assiste à des scènes inhumaines de survie.
Une photo qui marque les esprits: un nouveau né syrien venu au monde dans le camp est lavé à ras du sol boueux à l’aide d’une simple bouteille d’eau.
Une image saisissante qui permet aussi de dénoncer les conditions d’accueil des réfugiés à la frontière grecque.