Nous avons tous été choqués par les images de cette journaliste hongroise filmée donnant des coups de pied à des migrants dont des enfants, alors qu’ils venaient de passer la frontière hongroise.
Suscitant de vives réactions en Hongrie et à l’étranger, elle s’est excusée prétendant avoir « paniquée » et « regretter » son geste. Ces regrets tardifs lui auront quand même valu d’être licenciée sur le champ par son employeur, la chaîne de télévision N1TV proche de l’extrême droite.
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La journaliste de 40 ans a été entendue par la police dans le cadre d’une enquête criminelle diligentée par la justice hongroise. La Hongrie qui se trouve déjà sous les feux des critiques pour son attitude hostile vis-à-vis des exilés ne risque pas de redorer son blason après ce nouvel incident.
Plusieurs personnes se sont émues de constater le calvaire vécu par ces milliers de réfugiés fuyant la guerre et qui se retrouvent finalement plongés dans le même chaos qu’ils pensaient avoir quitté.
Mais que sont devenues ces personnes que l’on a vu fuir devant la brutalité policière hongroise et plus particulièrement l’homme qui a été frappé par la journaliste alors qu’il portait son enfant à bout de bras ?
Un cliché de l’homme en compagnie de son enfant a été publié sur internet et à son sourire on peut deviner que sa situation semble s’être améliorée.
Cet homme s’appelle Osama Al-Ghabad. Il était coach de football de l’équipe Al-Fotuwa SC; un club de Football Deir Al-zoor en Syrie, et membre de l’association Syrienne de football.
Il se trouve actuellement en Allemagne avec sa famille dans l’espoir d’un avenir meilleur. Qu’Allah les préserve et les aide dans leur nouvelle vie !
