Ils ont beau faire mais rien ne fera fléchir l’indomptable Robert Ménard. Les réfugiés syriens venus s’installer à Béziers contre l’avis du maire, ont souhaité prouver qu’ils pouvaient œuvrer au bien-être de la population Bitérroise.
Munies de sacs poubelle et de gants, des familles syriennes ont décidé, dimanche, de nettoyer la rue d’Oran et le quartier de La Devèze à Béziers, leur objectif étant d’assurer un environnement sain pour leurs enfants mais aussi de montrer leur volonté d’intégration aux habitants de la ville. « Nous tenons absolument à ce que ce soit propre », affirme un réfugié au Midi Libre.
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Soucieux du «qu’en-dira-t’on», les réfugiés ne veulent pas faire l’objet de critiques concernant l’état de saleté des lieux. Malheureusement il est bien trop tard, les accusations vont déjà bon train.
Le maire de Béziers, Robert Ménard n’y voit qu’une « campagne de propagande » et une « opération de communication » destinées à se donner bonne conscience, a-t-il affirmé à L’Express. « Ils peuvent nettoyer tout ce qu’ils veulent, ça ne fera pas oublier qu’ils occupent illégalement des logements sociaux », s’offusque-t-il.
L’association Cultures solidaires dénonce : « C’était déjà sale avant qu’ils n’arrivent mais on a l’impression que ça a empiré, on ne sait pas pourquoi. Ils utilisent les containers mais des déchets déposés se retrouvent à nouveau sur le parking… »
Bref ! Il ne fait pas bon vivre à Béziers quand on est un réfugié.
