Les derniers attentats qui ont entaché la vie des musulmans et leur avenir au sein des pays dits d’accueil, laisse un arrière-goût d’amertume et de frustration face à cette injustice flagrante.
Nous l’avons vu, même les plus jeunes ont été atteints de plein fouet par le racisme latent qui s’étend à ne plus finir. L’école, lieu d’apprentissage, de sécurité et de sérénité pour nos enfants, est devenue le théâtre d’un affrontement psychologique où la haine du musulman a fait place au rôle que chaque enseignant assermenté est dans l’obligation de remplir. Nous pensions qu’avec le temps, les choses reviendraient à la normale.
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Mais c’est en Belgique, que le jeune Sofiane 16 ans fait les frais d’une nouvelle tentative d’intimidation de la part de son professeur de Mathématiques. Elève en 4ème électromécanique dans une école néerlandophone Zavo, à Zaventem, situé non loin de Bruxelles, Sofiane est un adolescent sans histoire. Mais un changement dans l’attitude de son professeur l’interpelle : « Tout a commencé en octobre alors qu’il était en classe avec son professeur de mathématiques. Sans raison apparente, l’enseignant lui a donné une claque derrière la tête. Cela s’est reproduit deux fois », explique la mère du jeune homme.
Puis de directive en invective, la situation monte crescendo, l’enseignant s’emporte de plus en plus contre l’élève « J’ai eu une remarque dans mon journal de classe que je devais faire signer par ma mère. Le professeur n’y a pas cru et a demandé son numéro de téléphone pour avoir une confirmation. Peu après, un élève a rigolé de la situation et cela m’a énervé. Le professeur m’a ensuite dit que je devrais partir et aller en Syrie pour tuer des gens » , confie Sofiane.
La mère tente de porter plainte contre l’enseignant, mais la peur des représailles pousse le jeune Sofiane à lui demander de garder le silence. Un silence assourdissant qui semble être le mot d’ordre d’une communauté musulmane muselée préférant la discrétion aux plaintes. Une aubaine pour ses détracteurs.