Les vacances sont finies, la rentrée scolaire approche. Pour des milliards d’écoliers à travers le monde, il est temps de préparer les cartables et regagner le chemin de l’école.
Seulement, certains n’auront peut-être pas cette chance. Avec la reprise des hostilités mardi dans la bande de Gaza, la rentrée des classes ne pourra pas avoir lieu le 24 août comme prévu, d’après le fonds des Nations Unies pour l’enfance. Pour le moment, les autorités ont décidé qu’aucune nouvelle date ne sera annoncée avant l’annonce d’un cessez-le-feu complet et durable.
De nombreuses écoles ont été bombardées par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive. Les autorités de Gaza ainsi que l’UNICEF « préparent néanmoins une rentrée éventuelle qui comprend la remise en état des écoles endommagées, la procuration de matériel scolaire, et le développement d’un cursus qui comprenne un volet d’appui psycho-social pour que les enfants puissent réintégrer l’apprentissage après avoir subi les traumatismes du conflit ».
Par ailleurs, l’ONG a ajouté qu’« A ce jour, 469 enfants ont été tués suite aux hostilités à Gaza, plus de 3 000 blessés, 1 500 enfants sont devenus orphelins et plus de 51 000 enfants n’ont plus de maison ; et venir en aide à ces enfants est un grand défi ».
Par conséquent, nombreux sont les enfants qui redoutent la rentrée scolaire, dont Malak, une petite Gazaoui de 8 ans et aux grands yeux verts, dans l’angoisse lorsqu’on lui rappelle la rentrée scolaire à Gaza, où elle vit depuis un mois et demi au rythme des raids aériens israéliens:
« j’ai peur d’aller à l’école et qu’ils commencent à la bombarder ». « Mes camarades ont été tués, ma maison a été détruite » a-t-elle confié avant d’être interrompue par sa sœur, Ayat, 11 ans: « On retournera à l’école et on apprendra, même sur les décombres s’ils ne la reconstruisent pas, et même s’ils nous tuent tous! »
S’il fallait donner un cours sur les bombardements meurtriers israéliens, voici à quoi ça ressemblerait…