Comme à l’accoutumée, l’islamophobie à la française n’a plus rien à prouver face aux autres cas de discrimination. Intissar Kherigi, une brillante avocate et responsable du FEMYSO, l’une des organisations de jeunesse musulmane européenne, en a fait les frais. Voici une traduction de son témoignage :
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« Incroyable. Je viens de me faire rejeter pour la 2e fois à un guichet de metro à Paris, pour avoir refusé d’enlever mon foulard sur une photo, alors même que je leur ai montré le jugement d’un tribunal français qui dit explicitement que l’on ne peut PAS juridiquement exiger cela.
Ils insistent pour que leurs pass de métro soient faits avec des photos “tête nue” pour des raisons d’identification. Mais comment ces photos (sans foulard) pourraient faciliter mon identification, alors même que je porte le un foulard tout le reste du temps, dans la vraie vie?? Peut être que mon simple cerveau britannique est incapable de saisir les subtilités de la conception française de “neutralité” et d’égalité devant la loi, parce que pour moi, ça a tout l’air d’être une simple et classique discrimination. »
A en croire les propos de Marwan Muhammad, ex-porte-parole du Collectif contre l’islamophobie en France, plusieurs lobbys islamophobes tentent de faire blacklister la jeune avocate, en particulier lors de rendez vous importants autour des questions de racisme et d’islamophobie en Europe.
Ce qu’on lui reproche ? Son hijab, l’engagement de son association en faveur du respect des droits des Palestiniens, ou encore son dévouement pour les convictions politiques de son père, en Tunisie…
C’est tout à fait normal, on doit être reconnaissable sur la photo, si vous ne le souhaitez pas vous pouvez toujours acheter des tickets à l’unité