Le vandalisme islamophobe continue son cycle infernal, les mosquées tout comme les femmes musulmanes sont les principales victimes des actes à caractère raciste.
Les nombreux incendies boutés par des islamophobes sont là pour le prouver et le manque d’indice permettant l’arrestation des coupables les encourage dans leurs actes malveillants.
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Une nouvelle mosquée vient d’en faire la triste expérience, la salle de prière de la commune de Château-Thierry dans l’Aisne. Les incendiaires ont mis le feu au moyen d’exemplaires du Coran dans la nuit de vendredi 17 à samedi 18 décembre.
Une partie de l’édifice a été endommagé et les dégâts matériels sont importants mais heureusement aucun blessé n’est à déplorer.
Une fois de plus, un acte gratuit contre un lieu de culte dont le secrétaire général de l’association culturelle, Youness Mellas ne s’explique pas.
Les journalistes de la presse parisienne se sont, une fois n’est pas coutume, déplacés pour constater de visu les dégâts occasionnés par l’incendie. Une médiatisation qui a eu pour effet d’accentuer la solidarité surtout celle de la communauté marocaine qui gère l’endroit.
De nombreux témoignages de sympathie sont arrivés dimanche après la terrible nuit qui aurait pu s’achever de manière plus dramatique.
Le député-maire Jacques Krabal se veut prudent estimant qu’habituellement le vandalisme est accompagné d’inscriptions hostiles, ce qui n’a pas été le cas pour la mosquée de Château-Thierry et qu’il fallait dès lors « ne pas tomber dans certains pièges ».
Devons-nous comprendre qu’il ne s’agit pas d’un acte islamophobe et que le feu s’est déclenché accidentellement sans intention criminelle ?
Où devons-nous comprendre que les auteurs pourront une fois de plus s’en sortir impunément ?
