Vous avez sûrement entendu parlé du projet de la destruction de la tombe actuelle du prophète Muhammad par les autorités saoudiennes pour la déplacer vers un cimetière. Dans le monde musulman cette annonce a fait l’effet d’une bombe.
L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) a réagi le 3 septembre 2014 et a dénoncé que ces allégations venaient du journaliste anglais Andrew Johnson dans un article publié dans « The Independent », un journal britannique.
L’ISESCO dont le siège est au Maroc et regroupe 52 pays musulmans dont l’Arabie Saoudite, a vivement contesté cette fausse information.
Cette institution a qualifié cette rumeur comme : « une grave imposture créée de toutes pièces par des parties malveillantes visant à comploter contre l’islam, les musulmans et le royaume d’Arabie Saoudite, en sa qualité de gardien des Lieux saints » et a ajouté que « ces allégations visent à fomenter les dissensions et à enliser le monde islamique dans la fitna, mettant en péril sa sécurité et son unité ».
« Le tombeau du Prophète demeurera à sa place jusqu’à ce qu’Allah se saisisse de la Terre et de ceux qui y vivent », réplique encore l’ISESCO, qui dit avoir « exhorté les autorités saoudiennes à attaquer en justice ».
L’auteur à l’origine de cette rumeur a avancé que le contenu de son article ne constituait que « l’opinion d’un chercheur, qui avait exprimé son point de vue dans une étude, et (qui) ne reflète pas les vues de la présidence (des Mosquées saintes) ou du royaume ». L’homme a affirmé que cette affaire était une « exagération » des faits.
Ce scandale avait provoqué l’indignation de musulmans, qui sont des millions à se déplacer chaque année dans le but de se rendre à la mosquée Masjid Al-Nabawi, à Médine, qui renferme la tombe du Prophète Muhammad.