Dima Al-Wawi, la plus jeune prisonnière palestinienne, a été libérée d’un prison israélienne.
La palestinienne âgée de 12 ans a passé 75 jours emprisonnée, après avoir été accusée de vouloir assassiner des soldats israéliens alors qu’elle se rendait à l’école.
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L’affaire a bouleversé les ONG des droits de l’homme puisque selon la loi israélienne, les enfants de 14 ans ne peuvent pas être emprisonnés. Mais, Israël contourne les lois en les modifiant pour accélérer le processus d’extermination du peuple palestinien. Ainsi, fin novembre la Knesset a abaissé à douze ans, l’âge d’incarcération des enfants mineurs.
La petite Dima a vécu son emprisonnement dans des conditions inconcevables pour une enfant, comme le raconte Ayed Abu Eqtaish, dirigeant d’une ONG pour enfant:
« Les conditions de vie à l’intérieur des prisons israéliennes ne garantissent pas le droit des mineurs. Les enfants emprisonnés n’ont par exemple pas le droit d’avoir de la visite de leur famille les trois premiers mois. Ils n’ont pas non plus le droit de passer un coup de téléphone à leur famille. Je pense que le système carcéral est pensé pour endommager la situation psychologique de tous ces enfants. »
Libérée dimanche 24 avril 2016,la plus jeune détenue palestinienne a bénéficié d’une remise de peine après avoir avouée une attaque, dans un cadre inapproprié à un interrogatoire de mineurs. En effet, elle a été interrogée sans la présence de ses parents, ni de son avocat dans un climat de pression intense au milieu d’un tribunal militaire israélien.
Dima très choquée est arrivée mutique, les sourcils froncés et les bras croisés en Cisjordanie. Les premières séquelles post-carcérales surgissent déjà, traumatisant une petite fille jugée très émotive par ses parents.
A présent, Dima va tenter de retrouver une vie presque “ordinaire” en essayant de surmonter les affreux souvenirs de ce passage en prison.