Après quatre mois d’une longue enquête menée auprès de 20 000 personnes, il s’avère que près de 93 % d’étudiants musulmans au Royaume-Uni ont ainsi renoncé à poursuivre leurs études supérieures pour des raisons financières.
En Grande-Bretagne, le coût des frais de scolarité est très onéreux (près de 9 000 livres par an soit 11 300 euros). Les prêts existent, mais ils restent cependant illicites si l’on considère l’intérêt est illicite en Islam, et pour des raisons religieuses, aucun étudiant ne souhaite renier ses principes et ses valeurs religieuses.
C’est alors que les autorités britanniques, indirectement associées avec la Banque de Grande-Bretagne et des experts de la finance islamique, ont contourné ce double écueil grâce au modèle de prêt alternatif aux prêts étudiants classiques.
Ainsi, les nouveaux prêts proposés aux étudiants musulmans seront financés par un fonds spécifique et remplacent les intérêts par un don. En effet, les étudiants qui demandent un prêt recevront l’argent de ce fonds. À la fin de leurs études, ils devront rembourser 9% de chaque revenu annuel, et ajouter à la somme un don. Finalement, les étudiants musulmans paieront la même somme que les étudiants qui ont recours aux prêts classiques.
Un système conforme à la religion et qui devrait être mise en place d’ici les prochains mois.