Le Maroc a décidé de jouer dans la cour des grands en lançant un projet digne des plus grandes puissances économiques de ce monde. Face à la pénurie grandissante des énergies fossiles, le Royaume chérifien a eu l’excellente idée de concentrer ses efforts dans les énergies renouvelables en entreprenant la construction de la plus grande centrale solaire de la planète.
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C’est à Ouarzazate que l’ambitieux projet est en cours de réalisation, l’énorme bâtiment du nom de Noor ne fonctionnera pas en photovoltaïque, les rayons du soleil seront redirigés vers de grands miroirs pour produire de la vapeur d’eau et alimenter les turbines.
Les quatre gigantesques centrales solaires fourniront dès 2020 la moitié de l’électricité nécessaire au Maroc et à terme le complexe hydroélectrique et éolien deviendra la plus grande source mondiale d’énergie solaire canalisée en un seul lieu.
Grand comme la capitale marocaine, Rabat (117 km2) le complexe sera élaboré en quatre phases dont la première Noor 1, en phase d’achèvement, avec la mise en place de 500 000 miroirs de 12 mètres de haut disposés sur 800 lignes qui suivront le déplacement du soleil. Une technique peu connue et onéreuse mais qui à l’avantage de continuer à produire du courant toute la nuit 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Un investissement de 9 milliards de dollars (soit plus de 8 milliards d’euros) financé par la banque africaine pour le développement qui fera du Maroc l’une des premières nations écologiques du monde. Mais le principal objectif marocain est de restreindre un maximum sa dépendance aux pays producteurs et de réaliser une économie substantielle sur les coûts d’achat.
L’ambition projet donne des ailes au Maroc qui nourrit déjà d’autres espoirs, notamment le dessalement de l’eau pour palier à la sécheresse qui touche de plus en plus le pays. Un rêve qui se concrétisera peut-être plus tôt que l’on ne croit.
