Le brassage ethnique implique nécessairement des mariages mixtes.
En Corée du sud, pays où la population est en grande majorité “sans religion”, l’Islam connaît une importante expansion.
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Les musulmans représentent à 0,49% de la population sud-coréenne, c’est-à-dire 150.000 pratiquants de la dernière religion révélée. Les musulman de Corée du Sud sont à la fois des immigrés du Moyen-Orient, venus travailler dans la péninsule coréenne, mais aussi des Sud-Coréens convertis suite à un mariage.
En effet, selon Kwon Jee-yun, directrice de recherche en islamologie au Torch Trinity Center de Séoul, « lors du mariage, le conjoint coréen se convertit tout naturellement, et les enfants deviennent ensuite musulmans ».
Différents témoignages viennent également soutenir la thèse selon laquelle les musulmans correspondent à une minorité qui souffre de préjugés et d’une mauvaise image et qui vit sa foi avec une grande difficulté dans la sphère publique.
Yi Chong-sun, une jeune sud-coréenne convertie à l’âge de 20 ans explique que: « au début, je portais le foulard pour sortir. Mais tout le monde me regardait et certains me montraient du doigt. A présent, je le mets uniquement pour la prière. »
Kim Kyon-sik, 51 ans, une autre convertie, a été dans l’obligation de démissionner de son travail pour vivre sa foi avec sérénité. Elle raconte que: « en tant que commercial, je devais passer six jours par semaine avec mes clients et participer à des soirées bien arrosées. Il m’était impossible de devenir musulman ».
Park Dong-sik, un Sud-Coréen devenu musulman qui promeut l’islam via Internet et les réseaux sociaux, se plaint de harcèlement continu sur la toile, depuis la montée en puissance de Daesh, ces dernières années.
Une forme de stigmatisation oppressante qui resurgit dans de nombreux pays dans le monde où les musulmans tentent de démontrer que l’Islam est une religion de paix.
