Le 12 janvier 2015, Abul Kassim (40 ans ), un demandeur d’asile Rohingya, a été enlevé à son domicile dans le nord de l’État de Penang (En Malaisie).
Son corps, ensanglanté, fut retrouvé sans vie, avec des traces de coups.
Non loin de là, selon le communiqué de la Police de Penang, ils ont retrouvé près de 17 migrants Rohingyas qui étaient détenus contre leur volonté, avec des marques de coups et pour certains d’entre eux des plaies ensanglantées.
Dans l’état voisin, le Kedah, huit trafiquants présumés, venant de Malaisie, du Myanmar (Birmanie) et du Bangladesh ont été arrêtés.
L’assassinat d’Aboul Kassim jette une lumière rare sur ce que subissent les Rohingyas en Malaisie : victimes d’abus généralisés par des trafiquants (véritables mafieux)– d’êtres humains – qui sont prêts à tout pour protéger leur activité lucrative, totalement illégale et immorale.
Abul Kassim fournissait régulièrement des renseignements aux policiers sur les activités des trafiquants, c’est ce que nous apprend monsieur Abdul Hamid, président de la Rohingya Society in Malaysia basé à Kuala Lumpur (Malaisie).
Depuis 2012, plus de 100 000 apatrides musulmans Rohingyas ont fui la violence et la pauvreté dans Myanmar. La plupart voyagent par bateau, affrétés par des trafiquants thaïlandais, où ils sont détenus dans des camps sordides dans la jungle, ils n’en sortent qu’au prix d’une rançon.
Relativement riche, le sud de la Malaisie est la destination la plus appropriée pour la plupart des Rohingyas. Pour d’autres, ce loin d’être le cas.
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