Alors que certains médias et hommes politiques s’obstinent irrémédiablement à associer Islam et terrorisme, depuis quelques temps, l’hypothèse de terroriste déséquilibré sans repère, plongé dans un mal-être apparaît comme un postulat crédible.
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Mardi matin, lors de la prière d’al-fajr, un homme (souffrant probablement de troubles mentaux) s’est attaqué à plusieurs fidèles de la mosquée Al Andalouss située dans la vieille médina de Tétouan au Maroc.
L’individu âgé de 34, armé d’un sabre, a fait irruption en pleine prière et a assassiné trois personnes dont l’imam de la mosquée.
L’imam a succombé à ses blessures à son arrivée à l’hôpital et les deux autres victimes son décédés malgré les soins médicaux prodigués par le personnel hospitalier.
Le prévenu a été placé en garde à vue en attendant sa présentation au juge pour savoir s’il à toutes les aptitudes mentales nécessaires pour passer devant la justice.
Après le portrait du tueur de Nice dépeint comme un déséquilibré mental avec soif de violence, ce nouvel attentat laisse transparaître une représentation plus vraisemblable d’un terroriste tuant sans critère de religion ou d’origine.
