Nous l’avions relaté il y a quelques semaines, le rapport des Nations Unies concernant la situation désastreuse vécue par la population gazaoui, se conclut par un constat alarmant mais qui n’a rien d’étonnant au vu des violences commises quotidiennement par l’armée israélienne.
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La bande de Gaza pourrait ne plus être un lieu vivable en 2020 rapporte le rapport des Nations Unies qui semblent ne pas être très au fait de l’actualité et que question viabilité, Gaza est en mode survie depuis plusieurs années déjà.
Comme le rapporte si judicieusement le fameux rapport « Les implications sociales et sanitaires de la forte croissance démographique, la violence subie et la surpopulation sont parmi les facteurs qui peuvent rendre inhabitables de Gaza d’ici à 2020. » à un détail près cependant, toutes ces conditions sont remplies depuis belle lurette, n’en déplaise aux responsables des NU.
Les gazaouis vivent dans l’incertude la plus totale comme témoigne plusieurs gazaouis à Al-Monitor. Ali Alyan, père de deux enfants est très pessimiste, pour lui Gaza est déjà en 2020 et le rapport ne reflète en rien la réalité. « Nous vivons dans un endroit inhabitable depuis de nombreuses années. Les choses n’ont fait que se compliquer davantage depuis la guerre de l’an dernier, et si vous regardez notre situation, vous trouverez que tout ce qui permet une vie normale est absent ici », a-t-il déclaré à Al-Monitor. « L’électricité est coupée, l’infrastructure est détruite, l’eau est impropre à la consommation, le transport est difficile et l’agriculture continue de se détériorer. Les maladies se répandent en raison de la mauvaise situation environnementale, alors que la pauvreté et le chômage continuent d’augmenter ».
Israël principal responsable dans cette situation tragique est soutenu par le Fatah qui, face aux incessantes exactions israélienne, joue la politique de l’autruche dans l’espoir d’amadouer la communauté internationale, mais durant ce temps les israéliens ne font que mener les palestiniens en bateau.
Pendant ce temps, Gaza meurt au même rythme que sa population laissant les spécialistes pessimistes quant à l’avenir des gazaouis.
Hassan Ziadé, spécialiste en psychologie sociale auprès du Programme de santé mentale communautaire de Gaza estime que les rapports internationaux sur Gaza « rendent les habitants craintifs et anxieux et parfois désespérés de se sentir incapables d’imposer un changement. » Ajoutant « Quand les médias diffusent des rapports aussi pessimistes, les Palestiniens se sentent encore plus impuissants et frustrés et ont peur de l’avenir. Ils pourraient même atteindre le stade du désespoir, qui à son tour a des répercussions négatives [] sur le développement humain et la capacité d’être productif dans l’avenir »
