« Les musulmans se trouvant confrontés à une grosse famine pouvaient manger tout ou partie du corps de leur femme ».
Cette déclaration totalement abjecte devait servir de prétendue fatwa émise par le grand mufti d’Arabie saoudite.
En réalité, cette fausse information a été publiée le 29 mars par un journal satirique et a ensuite été relayée par plusieurs sites médiatiques, sans toutefois vérifier la véracité de cette affirmation.
Le mensonge a suscité un véritable tollé sur les réseaux sociaux, mêlant incompréhension, choc et indignations.
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Pour venir à bout de cette fourberie ahurissante, Abdel ‘Aziz ibn Abdillah Ali Sheikh, le mufti d’Arabie saoudite, a publié un démenti officiel dans lequel il a fait savoir qu’il n’avait jamais émis une telle fatwa.
« Ce ne sont que des mensonges qui ont circulé pour nuire à l’image de l’Islam qui garantit un statut digne aux hommes et aux femmes sans exception », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il s’agirait selon lui d’un « complot visant à détourner la société du sujet primordial du moment qui est la nécessité de s’unir et de combattre ceux qui veulent diviser la communauté musulmane ».
