«The Valley» ou Silicon Valley désigne le pôle des industries de pointe situé dans la région de San Francisco en Californie. Rien de très impressionnant direz-vous ? Si ce n’est que les leaders, voire les «patrons» de ce pôle sont des américains d’origine algérienne.
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L’information a été dévoilée, ce jeudi 4 juin, par Smail Chikhoun, président du conseil d’affaires algéro-américain, alors qu’il était l’«invité du direct» de la webradio Radio M.
Jusqu’ici les Hindous et les Chinois constituaient la fine fleur de la haute technologie avant-gardiste, avant d’être délogés par leurs homologues algériens.
Contrairement à l’Algérie, la Chine et l’Inde ont su tirer profit du savoir-faire de leurs concitoyens en prenant soin de les rapatrier afin de servir les intérêts de leur propre pays. Une rémunération équivalente à celle qu’ils percevaient en Amérique aura eu raison des plus récalcitrants.
« Il y a quelques temps, il y avait une prédominance d’Hindous et de Chinois, mais leurs gouvernements ont très bien réagi en intéressant les employés qui avaient des positions assez importantes au niveau des grandes entreprises (Google, Facebook, Intel, etc.). Ils ont pris ces leaders là pour créer leur propre Silicon Valley (…) et leur ont offert le même salaire » a précisé Smail Chikhoun.
Ces départs anticipés auront donné la possibilité aux ingénieurs algériens de prouver leurs compétences technologiques qui n’ont rien à envier à celles de leurs prédécesseurs.
« C’est toujours très difficile d’engager un programme [avec] la diaspora et de les faire s’intéresser à l’Algérie, à partir du moment où l’Algérie ne comprend pas encore que ces gens là ont un savoir-faire, une technologie, et que tout ça a un prix ».
Nous souhaiterions que les pays arabes reposent un peu plus sur la confiance de leurs compatriotes, plutôt que de faire appel à des intermédiaires étrangers.