L’EURO 2016 a été le théâtre de bagarres et violences sans précèdent.
Après la finale dimanche soir à Compiègne, un jeune adolescent âgé de 16 ans a été blessé par un projectile lancé par la police.
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Le jeune nommé Sofiane Haicheur en balade avec des amis dans les rues de la ville, s’est rapidement fait emporté dans une vague de violences entre d’autres jeunes et la police.
Dans l’élan de l’attaque, Sofiane reçoit un tir de flash-ball projeté par des forces de l’ordre qui tentaient de répondre à des jets de pétards et de bouteilles.
Sandrine, sa mère, avec qui il était sortie au départ de la soirée raconte: « Il m’a expliqué qu’il voyait des jeunes jeter des projectiles, mais qu’il n’avait rien à voir avec cela. Puis les policiers ont répliqué, il a entendu deux détonations avant de s’effondrer. »
Pourtant, les conséquences pour le jeune adolescent innocent qui s’est retrouvé là par un triste concours de circonstances, sont catastrophiques.
Il arrive à rentrer chez lui vers 1 heure du matin, le visage tuméfié et en sang. Ses parents l’emmènent à l’hôpital et il est très vite transféré à celui d’Amiens où il a été opéré le 13 juillet pour de multiples factures.
Sa mère détaille les conclusions du personnel médical: « Les médecins ont évoqué des fractures des os malaire et maxillaire. Il a aussi deux dents cassées, et l’œil injecté de sang. »
Sa mère a porté plainte contre X d’où l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale) a été saisie et a ouvert une enquête.
L’IGPN va devoir éclaircir certains points comme l’origine des tirs des forces de l’ordre, à savoir si les conditions d’engagement et les consignes d’utilisation d’un flash-ball par la police étaient correctement réunies.
