Parfois, les médias peuvent jouer un rôle positif…
La jeune étudiante voilée, agressée verbalement par son professeur pendant un cours à la Sorbonne, et dont l’histoire avait fait l’objet d’un article, prend aujourd’hui sa revanche.
Humiliée devant toute sa classe pour avoir porté son voile durant le cours, la jeune femme porte l’affaire au grand jour.
Contrairement à beaucoup de nos sœurs, habituées aux brimades islamophobes, qui gardent le silence et ne donnent aucune suite, l’étudiante, quant à elle, écrit une lettre, où elle fait part de son indignation, au directeur de l’UFR (unité de formation et de recherche).
Elle a pu compter sur le témoignage de plusieurs étudiants présents lors de l’altercation. Fin septembre, la présidence de la faculté a présenté ses excuses à l’étudiante.
Mais devant ces faits trop graves pour être effacés par une simple excuse, la jeune étudiante souhaite poursuivre le professeur auprès de la commission disciplinaire.
Les injures à caractère islamophobe ce sont multipliées considérablement ces dernières années. Les taire, c’est accepter l’inacceptable !
L’université propose, alors, qu’une commission de médiation intervienne afin de renouer le dialogue. Quelques temps après, le professeur incriminé, reconnaît ses torts, et finit par présenter ses excuses pendant le cours devant les étudiants et le directeur de l’UFR.
Bien obligé !
Ce navrant incident ne serait pas le premier du genre, une autre étudiante a vécu la même mésaventure. L’histoire serait actuellement entre les mains du syndicat étudiant, qui a fait publier un communiqué dénonçant les actes discriminatoires envers l’étudiante.
La Sorbonne, berceau de la pensée intellectuelle, est donc aussi touchée par la montée de l’islamophobie. Les atteintes à la liberté religieuse sont devenues monnaie courante à l’échelon national.