Premières victimes de la folie meurtrière de Daesh ou Boko Haram, les musulmans paient un lourd tribu mais n’en continuent pas moins d’être accusés de complicité.
Pourtant chaque jour nous apporte son lot d’exactions faisant plusieurs centaines de morts au Proche Orient ou encore en Afrique.
Ce 18 janvier, un attentat-suicide contre une mosquée dans l’extrême-nord du Cameroun a décimé quatre fidèles.
C’est la petite mosquée du village de Nguetchewe qui était visée, dans une région où les terroristes nigérians de Boko Haram s’acharnent régulièrement contre la population.
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L’attentat-suicide aurait été perpétré par un jeune garçon arrivé à pied dans le village suscitant rapidement les soupçons d’un membre du comité de vigilance. Malheureusement le temps de l’intercepter, le kamikaze s’est précipité vers la mosquée où il a actionné sa ceinture d’explosifs.
Les quelques fidèles qui s’étaient attardés après la prière ont été pris au piège au moment de l’explosion.
L’armée nigériane a été dépêchée sur place dans le but de sécuriser le périmètre.
Les mosquées sont attaquées en priorité par les terroristes nigérians se prétendant musulmans, le 13 janvier c’était au tour de la mosquée de Kouyape d’être victime d’un autre attentat-suicide faisant 12 morts. Le kamikaze aurait été vu en train de prier au milieu d’autres fidèles avant de se faire exploser, emportant avec lui onze autres personnes dont l’imam de la mosquée.
Malgré les nombreux ratissages effectués par l’armée camerounaise ainsi que les actions menées dans des localités situées aux frontières avec le Nigéria, les barbares de Boko Haram continuent leurs abus au nord-est du Nigeria et l’extrême-nord du Cameroun.
