La compagnie aérienne américaine Express Jet l’avait brutalement débarquée le 25 août dernier en raison de son refus de servir de l’alcool à bord, Charee Stanley, hôtesse de l’air récemment convertie à l’Islam, ne compte pas se laisser faire et exige que réparation soit faite.
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Deux semaines après les faits, Charee Stanley proteste contre une mise à pied arbitraire et une sanction discriminatoire. Bien que la qualité de son service n’ai en aucun cas été reprochée et encore moins la relation que cette dernière entretenait avec ses co-équipières, Charee Stanley a malgré tout été placée en congés administratifs pendant 12 mois.
C’est vers le CAIR, une organisation américaine en faveur des droits des musulmans, qu’elle a demandé soutien. Pour Charee, le port du hijab aurait pesé lourd comme motif de suspension. Un doute qui s’est très vite confirmé suite à l’enquête interne menée par le CAIR, révélant qu’un employé de sa compagnie avait bel et bien porté plainte contre elle pour « port du voile ».
« Nous avons informé ExpressJet de son obligation de répondre favorablement à la demande d’accommodement religieux de Mme Stanley concernant le service d’alcool, conformément à la loi en vigueur », a stipulé Lena Masri dans un communiqué. « Au lieu de cela, ExpressJet a délibérément choisi de violer les droits constitutionnels de Mme Stanley », a-t-elle ajouté, en indiquant que le CAIR allait saisir la justice.
« Je ne pense pas que je devrais avoir à choisir entre la pratique de ma religion et gagner ma vie (…) parce qu’ils sont tous les deux importants », a indiqué Charee Stanley depuis le tarmac de l’aéroport, d’où elle espère pouvoir à nouveau reprendre son travail normalement.