Vendredi 22 juillet un campement de migrants a été évacué dans le nord de Paris.
Ce campement situé entre les stations de métro Jean Jaurés et Colonel Fabien abritait des personnes originaires d’Érythrée, de Somalie ou d’Afghanistan.
Les migrants attendaient les cars qui devaient les conduire dans des centres d’hébergement en Île-de-France et en province.
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Mais cette évacuation ne s’est pas fait sans heurt malgré la présence de la police et du Préfet de Paris, puisque une femme portant le voile et accompagnée d’un bébé a été agressée par les forces de l’ordre.
La femme musulmane vêtue d’un simple jilbeb noir se fait charger par un CRS qui n’a pas l’air d’apprécier cette mise en avant de la religion.
Il bouscule violemment la jeune femme et la tutoie en vociférant: « tu dégages t’as compris?! »; « Tu pars là-bas c’est moi qui commande, dégage! ».
La jeune femme souhaitait simplement récupérer sa carte d’identité mais son apparence a poussé la police à la dénigrer plutôt que de chercher à comprendre ce qu’elle demandait légitimement.
Un policier à l’obligation de respecter le code de déontologie rédigé sous la forme d’un décret en 1986 dont les mots d’ordre sont probité, impartialité, et respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Cependant, alors que la France vit une défaite sociale économique et politique sans précédent, les violences policières, bavures et débordements connaissent une croissance constante dans notre pays où peu à peu la Déclaration des Droits de l’Homme devient une idée abstraite appartenant au passé et enterrée dans une France au bord du suicide social.
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