Une musulmane sur le point de se faire poignarder pendant qu’elle attend son enfant à la sortie de l’école

Les mesures de sécurité, l’état d’urgence, les perquisitions et les assignations de musulmans sont autant d’éléments confortant les thèses populistes qui se sont largement répandues au cœur de la population.
Nous ne pouvons que condamner avec la plus grande fermeté cette ambiance délétère créée intentionnellement pour nuire aux français de confession musulmane. Une situation qui a bien évidemment des conséquences y compris dans la vie quotidienne. D’insultes en agressions physiques, l’étau se resserre inexorablement sur la communauté musulmane.
Chaque jour nous amène son lot d’incidents islamophobes, comme cette sœur qui a témoigné sur sa page FaceBook suite à sa mésaventure arrivée le 12 février alors qu’elle venait chercher son fils à la sortie de l’école.

Pendant que la musulmane attendait son enfant devant l’établissement scolaire, la mère d’un des camarades de son fils s’est soudain jetée sur elle pour tenter de la poignarder. La femme âgée entre 35 et 40 ans lui a crié qu’elle allait la tuer en répétant « Salope, je vais te retirer ton voile, je vais te tuer ! ». Notre sœur s’est protégée tant bien que mal face à l’hystérie meurtrière de l’islamophobe, pourtant nombre de parents étaient présents mais personne n’a levé le petit doigt.
La police finira par appréhender la folle furieuse, tout en conseillant à la musulmane de porter plainte, chose qu’elle s’est empressée de faire comme de se rendre auprès des médecins de la police qui lui ont accordé 10 jours d’ITT avec ses enfants, traumatisés par le choc.

Mais deux jours plus tard revirement de situation, la raciste est relâchée et ceci malgré la gravité des faits qui lui sont reprochés. Notre sœur s’est offusquée sur Facebook de l’impunité dont a bénéficié la femme qui a tout de même tenté de l’assassiner à l’aide d’un couteau devant plusieurs témoins.
Elle sera désormais contrainte de croiser celle qui a attenté à sa vie tous les jours à l’école et ses enfants de partager la même cour de récréation que son fils.

Comment les musulmans pourraient-ils encore se sentir en confiance dans une France où sévit une justice à deux vitesses ? La sœur met en garde la Oumma face aux injustices auxquelles elle est de plus en plus confrontée et ceci dans une impunité totale.
Devenus des citoyens de seconde zone, les français de confession musulmane sont abandonnés à leur triste sort, une carte blanche donnée par les autorités à tous les détracteurs et autres islamophobes dans le but inavouable de les encourager et les conforter dans leur haine.