Abdelali Mamoun, porte-parole du conseil des Imams de France et Imam de la mosquée d’Alfortville n’y pas été de main morte lorsque, invité sur BMFTV, il a tenu a donner sa propre version sur la mouvance salafiste en France.
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Il a présenté la mouvance comme étant « une mauvaise chose pour l’Islam car ils se replient sur eux-mêmes, ils refusent toute forme d’ouverture aux valeurs républicaines, pour eux la laïcité, il n’en est pas question, pour eux la démocratie est la mécréance (…) à partir de là un salafiste ne peut pas s’intégrer en France. On compte à peu près 90 mosquées salafistes en France, une bonne quarantaine qui seraient véritablement sous l’emprise de leaders salafistes, donc à partir de là, il faut faire un travail de nettoyage j’en appelle aux pouvoirs publics pour faire ce travail. ».
Pour l’imam il faudrait purement et simplement se débarrasser de la « secte » qui a une « interprétation purement littérale et rigoriste du texte religieux » et qui « refuse toute forme d’adaptation à la vie contemporaine et à la modernité » (sic).
Les 90 mosquées salafistes sur les 2500 présentes sur tout le territoire, sont pour l’Imam les principales responsables de la radicalisation des jeunes.
Devant le journaliste médusé par les termes virulents employés par Abdelali à l’encontre du mouvement sunnite, il explique que lui-même a été victime des agissements de ces groupuscules lorsqu’ils se sont infiltrés dans l’association d’où il a été évincé pour sa position réfractaire au port de la burqa.
Relent de vengeance ou véritable plaidoyer contre la «menace réelle» que représentent les Salafistes ? Allah wa a3lam !
