[Vidéo] La réaction de ces enfants palestiniens s’ils devaient accueillir 1 million de réfugiés syriens

C’est connu ceux qui vivent dans la précarité sont ceux qui ont le plus à offrir. La bande de Gaza prise en étau entre les égyptiens et les israéliens et dont la population essaie tant bien que mal de survivre aux blocus imposés par ses deux pays voisins n’en reste pas moins généreuse.

Lors d’un micro-trottoir réalisé à Gaza, un journaliste interpelle de jeunes écoliers « D’après une information, Gaza devra accueillir un million de réfugiés syriens, que pensez-vous de cette nouvelle ? » leur dit-il.
Les réponses sont unanimes, tous les adolescents sont prêts à accueillir les réfugiés, une générosité d’autant plus touchante que ces jeunes n’ont connu que des privations depuis le jour de leur naissance.

« C’est une bonne nouvelle, nous pourrons devenir amis et aller ensemble à l’école » […] « il n’y a pas de problème » […] « ils sont les bienvenus » […] « Gaza est une grande ville » […] « on doit les accueillir » Voici la réponse unanime des petits Palestiniens.
Et même lorsque le journaliste noircit à dessein le tableau en insistant sur l’éventualité que les migrants risquent de prendre le travail des Palestiniens, les étudiants ne sont ni désarçonnés ni effrayés outre mesure.
Manquant de tout et privé de ses droits fondamentaux, le peuple Palestinien n’oublie pas que les musulmans se doivent assistance, il n’est dès lors pas étonnant d’entendre ses jeunes écoliers dire « nous sommes un peuple et c’est Allah qui pourvoit à nos besoin ».

Loin des fastes et des richesses des pays occidentaux, la Palestine est prête à accueillir les réfugiés alors qu’elle même manque de tout.

Les 4,6 millions de migrants qui ont fui les affres de la guerre, sont disséminés à travers les pays voisins de la Syrie sans faire autant parler ou même effrayer leurs pays d’accueil.
L’Europe pleure et tremble à l’idée de voir chaque jour arriver à ses portes un flux encore plus important de demandeurs d’asile. Stigmatisés et traités en criminels, les migrants n’ont d’autre alternative que de se réfugier dans des pays hostiles à leur venue.