Les mosquées ont décidément le vent en poupe actuellement. Après Marine Le Pen, le maire de Sarcelles, François Pupponi qui participe à la Commission d’enquête sur la surveillance des filières djihadistes à l’Assemblée Nationale, s’est exprimé et à déploré le manque d’organisation au niveau national d’une structure qui permettrait la surveillance des mosquées.
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Pour le maire de Sarcelles il faudrait organiser, dans un espace laïc cela va de soi, les relations et les règles de l’Islam de France en matière de mosquées, d’abattage rituel et de cimetières.
Mais hormis toutes ces préoccupations, la communauté turque, relativement oubliée jusqu’à présent, semble fortement inquiéter François Pupponi.
Choisissant des termes très appropriés pour semer le doute dans les esprits, le maire déclare « les réseaux turcs introduits dans les quartiers et très actifs », mais aussi « les mosquées s’infiltrent partout avec des réseaux très organisés, très structurés qui ne demandent aucun financement », il parlerait de réseaux terroristes qu’il ne s’y prendrait pas autrement !
Pour étayer ses dires, il fait une allusion douteuse sur la présence d’un drapeau turc près d’un drapeau palestinien lors de la manifestation interdite pour Gaza à Sarcelle.
En d’autres termes, les mosquées turques détourneraient les enfants fréquentant les mosquées traditionnelles (maghrébines) pour leur « retourner le cerveau » .
Pour la première fois les mosquées turques sont accusées d’être un vecteur au fondamentalisme. Quels seront les prochains sur la liste ?